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C'est notre nouveau blog conçu et géré par Gildas Bonnel, directeur de l'agence Sidièse et membre d'Adwiser, et animé par l'ensemble du Collectif. Vous verrez, il est vraiment mieux !!!
e shtunë, 27 shtator 2008
e enjte, 22 nëntor 2007
Conférence de Presse AdWiser le 6 décembre à 17 heures
Le Collectif AdWiser vient de publier "Vers une communication responsable", un document fondateur pour l'intégration du développement durable dans secteur de la communication. Le Collectif AdWiser publiera en 2008 ses travaux aux éditions Eyrolles.
Le document a été présenté aujourd'hui lors d'une conférence de presse.
Date : 6 décembre
Horaire : 17 heures
Lieu : Paris 8ème
Les membres d'Adwiser présents à la conférence de presse :
Agnès Rambaud-Paquin, Directrice de Des Enjeux & des Hommes ;
Alexandre Pasche, Directeur d'Eco & Co ;
Alice Audouin, Responsable développement durable de Havas Media ;
Anne Courtois, Responsable adjointe développement durable, Havas Media ;
Benoît Desveaux, Directeur associé, Le Public Système ;
Christophe Bultel, Directeur des études, Sciences Com ;
Gilles Berhault, President ACIDD ;
Isabelle Kurata Manager ACT Responsible ;
Philippe Osset, Directeur d' Ecobilan ;
Pierre Pailleron, Directeur du Développement , G2 Paris ;
Sylvain Lambert, Associé PwC, Directeur du service développement durable ;
Séverine Millet, Consultante et formatrice en développement durable ;
Sauveur Fernandez, Directeur, Econovateur
A cette occasion, le Collectif AdWiser fera également le point sur ses actions de formation aujourd’hui fortement plébiscitées en agence.
VOIR LA SYNTHESE RAPPORT ADWISER
Pour télécharger le document cliquez ici
Le document a été présenté aujourd'hui lors d'une conférence de presse.
Date : 6 décembre
Horaire : 17 heures
Lieu : Paris 8ème
Les membres d'Adwiser présents à la conférence de presse :
Agnès Rambaud-Paquin, Directrice de Des Enjeux & des Hommes ;
Alexandre Pasche, Directeur d'Eco & Co ;
Alice Audouin, Responsable développement durable de Havas Media ;
Anne Courtois, Responsable adjointe développement durable, Havas Media ;
Benoît Desveaux, Directeur associé, Le Public Système ;
Christophe Bultel, Directeur des études, Sciences Com ;
Gilles Berhault, President ACIDD ;
Isabelle Kurata Manager ACT Responsible ;
Philippe Osset, Directeur d' Ecobilan ;
Pierre Pailleron, Directeur du Développement , G2 Paris ;
Sylvain Lambert, Associé PwC, Directeur du service développement durable ;
Séverine Millet, Consultante et formatrice en développement durable ;
Sauveur Fernandez, Directeur, Econovateur
A cette occasion, le Collectif AdWiser fera également le point sur ses actions de formation aujourd’hui fortement plébiscitées en agence.
VOIR LA SYNTHESE RAPPORT ADWISER
Pour télécharger le document cliquez ici
e enjte, 27 shtator 2007
Le 4X4 SEAT et la nature : un rendez-vous annoncé mais raté
Nouvelle SEAT Altea Freetrack 4 x 4, 179 à 223 g de CO2 au km - Vue en double page dans Courrier International du 20 au 26 septembre 2007.
"La nature est parfois monotone. Rendez-là excitante (…). Vous allez pouvoir explorer les espaces les plus sauvages en toute sécurité (…) ". Eh hop, encore un 4 x 4 présenté en pleine nature, hors des voies autorisées, non respectueux des milieux naturels et donc incitant à ne pas respecter la loi (article L 162-1 et 162-4 du code de l'environnement) et la déontologie du secteur publicitaire (article 2-14 de la recommandation Argumentation écologique du BVP).
La récente étude ADEME/BVP "La publicité est-elle respectueuse du développement durable", publiée en juin dernier, mettait à l'index 4 publicités de 4 x 4 montrant les véhicules roulant en pleine nature. Dans la foulée, le conseil d'administration du BVP décidait de ne plus autoriser ce type de publicité (news letter du BVP de juillet 2007). Cette publicité serait-elle passée entre les mailles du filet ? SEAT, entreprise espagnole, est membre du BVP par le biais de son groupe Société Groupe Volkswagen France SA, et donc redevable de sa déontologie. Et elle ne le serait pas, sur le sol français la loi est la même pour tous.
Si SEAT affirme "SEAT a toujours accordé une importance prépondérante au développement durable et à la protection de l'environnement, dans le cadre de la conception et de la fabrication de ses modèles actuels et futurs " (http://www.seat.fr/), c'est le moment de se poser la question pour la communication... ils ne doivent pas encore connaître la méthode d’évitement du Greenwashing des formations d'AdWiser !
"La nature est parfois monotone. Rendez-là excitante (…). Vous allez pouvoir explorer les espaces les plus sauvages en toute sécurité (…) ". Eh hop, encore un 4 x 4 présenté en pleine nature, hors des voies autorisées, non respectueux des milieux naturels et donc incitant à ne pas respecter la loi (article L 162-1 et 162-4 du code de l'environnement) et la déontologie du secteur publicitaire (article 2-14 de la recommandation Argumentation écologique du BVP).
La récente étude ADEME/BVP "La publicité est-elle respectueuse du développement durable", publiée en juin dernier, mettait à l'index 4 publicités de 4 x 4 montrant les véhicules roulant en pleine nature. Dans la foulée, le conseil d'administration du BVP décidait de ne plus autoriser ce type de publicité (news letter du BVP de juillet 2007). Cette publicité serait-elle passée entre les mailles du filet ? SEAT, entreprise espagnole, est membre du BVP par le biais de son groupe Société Groupe Volkswagen France SA, et donc redevable de sa déontologie. Et elle ne le serait pas, sur le sol français la loi est la même pour tous.
Si SEAT affirme "SEAT a toujours accordé une importance prépondérante au développement durable et à la protection de l'environnement, dans le cadre de la conception et de la fabrication de ses modèles actuels et futurs " (http://www.seat.fr/), c'est le moment de se poser la question pour la communication... ils ne doivent pas encore connaître la méthode d’évitement du Greenwashing des formations d'AdWiser !
e hënë, 24 shtator 2007
Les propositions d'AdWiser sont "dans le pipe" du Grenelle
AdWiser est contributeur au groupe 6 du Grenelle de l'Environnement, ses propositions ont été retenues concernant la thématique "publicité responsable".
Précision concernant le BVP : Lorsqu’AdWiser a transmis ses propositions en juillet, elle a affirmé suivre la recommandation de l’AACC concernant le BVP. Cette posture a été décidée sur la base d’échanges entre AdWiser et l’AACC montrant de la part de l’AACC un réel désir de réforme du BVP.
Malheureusement, au lieu de voir qu'un bon nombre d’acteurs lui donnait sa chance pour évoluer (hormis l’Alliance pour la Planète, la FNH et FNE qui ont prôné ensemble sa dissolution en avril dernier), au lieu de voir que certaines de ses parties constituantes (UDA, AACC) avaient un fort désir de réforme, le BVP a préféré ne pas profiter de ce courant de progrès et a finalement abouti à une propositon insatisfaisante pour tous : une simple consultation des parties prenantes.
L’association AdWiser réactualise donc sa propositions pour le Grenelle concernant le BVP, intégrant ce recul regrettable.
Concernant le BVP, AdWiser considère qu'à l'heure actuelle une organisation professionnelle ne peut être à la fois juge et partie, confirme que la recommandation sur le développement durable du BVP existante est une bonne base et doit être appliquée, et propose 1° La création d’un quatrième collège de parties prenantes incluant les associations de consommateurs et les ONG environnementales 2° Une participation des ONG environnementales dans ce collège qui devra prendre en compte les relations qu'elles ont avec les grands annonceurs 3° Des sanctions pour les publicités utilisant à mauvais escient l’argument écologique (les critères de détermination des sanction devront être définis par les quatre collèges)
Précision concernant le BVP : Lorsqu’AdWiser a transmis ses propositions en juillet, elle a affirmé suivre la recommandation de l’AACC concernant le BVP. Cette posture a été décidée sur la base d’échanges entre AdWiser et l’AACC montrant de la part de l’AACC un réel désir de réforme du BVP.
Malheureusement, au lieu de voir qu'un bon nombre d’acteurs lui donnait sa chance pour évoluer (hormis l’Alliance pour la Planète, la FNH et FNE qui ont prôné ensemble sa dissolution en avril dernier), au lieu de voir que certaines de ses parties constituantes (UDA, AACC) avaient un fort désir de réforme, le BVP a préféré ne pas profiter de ce courant de progrès et a finalement abouti à une propositon insatisfaisante pour tous : une simple consultation des parties prenantes.
L’association AdWiser réactualise donc sa propositions pour le Grenelle concernant le BVP, intégrant ce recul regrettable.
Concernant le BVP, AdWiser considère qu'à l'heure actuelle une organisation professionnelle ne peut être à la fois juge et partie, confirme que la recommandation sur le développement durable du BVP existante est une bonne base et doit être appliquée, et propose 1° La création d’un quatrième collège de parties prenantes incluant les associations de consommateurs et les ONG environnementales 2° Une participation des ONG environnementales dans ce collège qui devra prendre en compte les relations qu'elles ont avec les grands annonceurs 3° Des sanctions pour les publicités utilisant à mauvais escient l’argument écologique (les critères de détermination des sanction devront être définis par les quatre collèges)
AdWiser lance ses 4 modules de formation
AdWiser et des Enjeux & Des Hommes proposent aujourd’hui aux Agences de communication et publicité des modules de sensibilisation et de formation. Ces formations font l'objet d'un partenariat avec l'AACC.
Quatre modules courts (½ journée), pour tenir compte des rythmes d’activité en Agence.
Précision : Il faut avoir fait le module 1 pour ensuite faire les trois autres.
Modalités d’intervention : 1/intra Agence : modules pour des petits groupes (10 à 12 personnes). 2/inter Agences : sessions animées à l’AACC pour un minimum de 6 participants (nous demander les dates programmées)
Module 1 : le DD, principaux repères
Cibles : Tous (patrons d’agence, staff, créatifs, commerciaux)
Objectifs :
Partager une définition du développement durable et des concepts associés
Avoir une vision synthétique des grands enjeux, des acteurs engagés : institutions, collectivités, annonceurs,..,
Connaitre l’actualité
Comprendre les enjeux du secteur de la comm
Connaître les règles du BVP, la charte AACC, les initiatives...
Pédagogie : films, débats, vidéos, analyse de campagnes publicitaires,
promotionnelles, exercices
Module 2 : la démarche DD dans la stratégie de l’agence
Cibles : patrons d’agence, associés
Objectifs :
Mesurer les enjeux d’un engagement dans le développement durable et les bénéfices à en tirer : positionnement différenciant, gestion des risques, mobilisation interne
Décider en fonction des spécificités de l’agence et de ses impacts
Bâtir les étapes d’une démarche intégrée, de la définition de la stratégie au déploiement : comment s’engager concrètement dans le DD ?, quels objectifs concrets se fixer ?, quelles étapes suivre ?, quelle organisation pour mobiliser les équipes ? (responsable DD ?),comment valoriser l’engagement à l’externe ?
Tracer la feuille de route
Pédagogie : débats, benchmark, témoignages filmés, interventions
d’experts de la RSE, …
Module 3 : le DD dans les métiers
Cibles : commerciaux, consultants, développeurs, créatifs, chefs de fab,
planeurs stratégiques (modules spécifiques)
Objectifs :
Mesurer les enjeux du DD pour chaque métier spécifique
Comprendre les changements de pratiques et de comportements à opérer (ex pour les créa : prise en compte du DD dans la conception d’une campagne)
S’approprier des outils simples et des guides pour agir (charte et guide de l’ANAé, outils de l’ADEME, check list de questions à poser aux annonceurs lors de prises de brief…) et bâtir un plan d’action
Pédagogie : débats, mises en main d’outils (guide « éco communication » de
l’Ademe, de l’éco événement de l’ANAé, mises en situation, jeux, quizz, …)
Module 4 : les éco gestes en agence
Cibles : tous, dont collaborateurs de « back office »…
Objectifs :
Comprendre et mesurer l’impact des gestes au quotidien (déplacements, gestion des consommables, …)
Identifier les axes de progrès (les pratiques et comportements à faire évoluer en interne) et bâtir un plan d’action
-l’énergie : chauffage, climatisation, éclairages,
-le recyclage : parc informatique, piles, cartouches, tri sélectif
-les consommables : impressions R/V, N&B, …
-les transports : coursiers, vélo, téléconférence, outils collaboratifs,
-la vie pratique : eau, plateaux repas, AMAP...
-les achats : fournitures…
Prendre conscience des facteurs clés pour faire vivre la démarche en interne (communication, concours d’idées, …)
Construire une charte : 10/12 gestes à appliquer collectivement
Pédagogie : quizz en amont, débats, diffusion d’un guide des éco gestes
(bonnes adresses et filières), travaux de sous groupe/ génération d’idées
Contact : Agnès Rambaud
agnes.rambaud-paquin@desenjeuxetdeshommes.com
06 12 71 24 68
Quatre modules courts (½ journée), pour tenir compte des rythmes d’activité en Agence.
Précision : Il faut avoir fait le module 1 pour ensuite faire les trois autres.
Modalités d’intervention : 1/intra Agence : modules pour des petits groupes (10 à 12 personnes). 2/inter Agences : sessions animées à l’AACC pour un minimum de 6 participants (nous demander les dates programmées)
Module 1 : le DD, principaux repères
Cibles : Tous (patrons d’agence, staff, créatifs, commerciaux)
Objectifs :
Partager une définition du développement durable et des concepts associés
Avoir une vision synthétique des grands enjeux, des acteurs engagés : institutions, collectivités, annonceurs,..,
Connaitre l’actualité
Comprendre les enjeux du secteur de la comm
Connaître les règles du BVP, la charte AACC, les initiatives...
Pédagogie : films, débats, vidéos, analyse de campagnes publicitaires,
promotionnelles, exercices
Module 2 : la démarche DD dans la stratégie de l’agence
Cibles : patrons d’agence, associés
Objectifs :
Mesurer les enjeux d’un engagement dans le développement durable et les bénéfices à en tirer : positionnement différenciant, gestion des risques, mobilisation interne
Décider en fonction des spécificités de l’agence et de ses impacts
Bâtir les étapes d’une démarche intégrée, de la définition de la stratégie au déploiement : comment s’engager concrètement dans le DD ?, quels objectifs concrets se fixer ?, quelles étapes suivre ?, quelle organisation pour mobiliser les équipes ? (responsable DD ?),comment valoriser l’engagement à l’externe ?
Tracer la feuille de route
Pédagogie : débats, benchmark, témoignages filmés, interventions
d’experts de la RSE, …
Module 3 : le DD dans les métiers
Cibles : commerciaux, consultants, développeurs, créatifs, chefs de fab,
planeurs stratégiques (modules spécifiques)
Objectifs :
Mesurer les enjeux du DD pour chaque métier spécifique
Comprendre les changements de pratiques et de comportements à opérer (ex pour les créa : prise en compte du DD dans la conception d’une campagne)
S’approprier des outils simples et des guides pour agir (charte et guide de l’ANAé, outils de l’ADEME, check list de questions à poser aux annonceurs lors de prises de brief…) et bâtir un plan d’action
Pédagogie : débats, mises en main d’outils (guide « éco communication » de
l’Ademe, de l’éco événement de l’ANAé, mises en situation, jeux, quizz, …)
Module 4 : les éco gestes en agence
Cibles : tous, dont collaborateurs de « back office »…
Objectifs :
Comprendre et mesurer l’impact des gestes au quotidien (déplacements, gestion des consommables, …)
Identifier les axes de progrès (les pratiques et comportements à faire évoluer en interne) et bâtir un plan d’action
-l’énergie : chauffage, climatisation, éclairages,
-le recyclage : parc informatique, piles, cartouches, tri sélectif
-les consommables : impressions R/V, N&B, …
-les transports : coursiers, vélo, téléconférence, outils collaboratifs,
-la vie pratique : eau, plateaux repas, AMAP...
-les achats : fournitures…
Prendre conscience des facteurs clés pour faire vivre la démarche en interne (communication, concours d’idées, …)
Construire une charte : 10/12 gestes à appliquer collectivement
Pédagogie : quizz en amont, débats, diffusion d’un guide des éco gestes
(bonnes adresses et filières), travaux de sous groupe/ génération d’idées
Contact : Agnès Rambaud
agnes.rambaud-paquin@desenjeuxetdeshommes.com
06 12 71 24 68
e mërkurë, 5 shtator 2007
Une rentrée chargée pour AdWiser
L’asso a une rentrée chargée : Formations d’agences, publication de l'étude sur les enjeux du développement durable, propositions pour le Grenelle de l’Environnement, et de nombreuses interventions, parmi lesquelles : Quatre membres d'AdWiser interviendront à l’Université d’été de la communication pour le développement durable (6-7sept, Buoux) - voir site www.acidd.com -, Agnès Rambaud-Paquin interviendra à la rencontre Novethic du 18 septembre sur la mobilisation RSE des salariés - voir www.novethic.fr - et trois membres participeront au Festival Européen de la Communication responsable voir www.corporatefestival.eu.
e martë, 31 korrik 2007
AdWiser communique ses idées au Grenelle de l’environnement sur le thème « Publicité Responsable ».
AdWiser communique ses idées au Groupe numéro 6 du Grenelle de l’Environnement ayant la responsabilité du thème « Publicité Responsable ». Etant donné l’objectif du Grenelle de l’environnement (l’établissement de mesures qui seront ensuite portées par le gouvernement), la contribution d’AdWiser plaide pour la réglementation et défend son utilité en matière de développement durable. AdWiser conçoit cette réglementation comme un cadre donné à l’initiative, afin qu’en matière de développement durable, un avantage soit attribué à celui qui la mène. C’ est pourquoi le mot « incitation » est utilisé plus volontiers que le mot « obligation » dans ce document. Dans certains cas toutefois, AdWiser recommande le recours à la législation, notamment pour stopper l’accès à la publicité des produits les plus nocifs.
Concernant la composition du Groupe 6, AdWiser regrette de ne pas en faire partie et qu’aucune agence, qu’aucune organisation professionnelle de la communication et qu’aucun des pilotes actuels la campagne de l’Alliance pour la Planète « Publicité et Environnement », n’en fassent partie.
La contribution d’AdWiser porte sur quatre questions et sur quatre focus sur des points précis.
Question : Comment limiter l’accès à la publicité des produits aujourd’hui reconnus comme étant très nocifs pour l’environnement ?
Afin que les solutions envisagées soient opérationnelles, il conviendra de définir en amont ce que ce type de produit recouvre et d’établir une liste exhaustive sur la base des meilleures méthodes actuelles d’évaluation environnementale des produits (ACV, bilan produit de l’ADEME, etc.).
AdWiser identifie quatre façons de répondre à cette question : la limitation, l’information, la réparation, l’interdiction.
1° La limitation vise à freiner l’accès à la publicité du produit en question. Cette limitation peut se faire par différents moyens : la taxation, la restriction d’audience (pas d’accès aux audiences télévisuelles à heure de grande écoute ou bien limitation de la « répétition », c’est-à-dire du nombre de fois où la pub est programmée), la limitation du budget publicitaire, etc. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
2° L’information consiste à adjoindre sur la publicité une information sur le produit.
Par exemple, une pastille explicite recouvre une partie de la publicité sur le principe du « feu rouge/orange/vert » (produit très nocif/assez nocif/peu nocif). Les pastilles sont établies à l’aide d’une organisation indépendante. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
3° La réparation consiste à intervenir « après la pub», sur la base du constat des dommages de la publicité sur l’environnement et la société. La question devient : Comment internaliser les externalités négatives engendrées ? Comme l’on peut difficilement imaginer un système de compensation financière de la publicité à chaque personne ou éco-système touché, on peut imaginer que ces externalités soient estimées puis compensées 1° à hauteur équivalente par une production de biens publics immatériels : éducation, sensibilisation aux enjeux touchant l’eau, l’air, la biodiversité, la santé, l’énergie (la créativité de la publicité peut servir à produire ou à augmenter la valeur de ces biens communs). 2° Par une taxe des budgets publicitaires visant à financer des actions environnementales. Cette « compensation » peut être précisée selon les types de produits, en fonction de leur type d’impact. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
4° L’interdiction vise à couper l’accès à la publicité pour ces produits. Cette mesure ne peut-être qu’obligatoire.
AdWiser préconise la quatrième solution : la création d’une liste de produits nocifs et leur interdiction de publicité.
Question : Comment la publicité peut-elle favoriser les produits les plus vertueux et les modes de vie les plus durables ?
Ici aussi, une définition d’un produit « vertueux » s’impose et nécessite le recours à une méthodologie éprouvée. Au delà de la performance environnementale, il est nécessaire d’adjoindre une dimension sociale. Cette définition devra faire l’objet d’une expertise indépendante.
Trois moyens sont envisagés pour favoriser ces produits.
1° Des quotas de publicités de produits « vertueux » dans les régies
Un pourcentage des publicités prises par les régies des médias gérant un CA annuel important est consacré à des produits vertueux (pastilles vertes), à des ONG, à la pédagogie sur le DD (éco-gestes…) ou sur la publicité (comment « lire » une publicité). Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
2° Un tarif préférentiel accordé par les régies. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
3° Des campagnes « vertes » sélectionnées par un jury indépendant bénéficiant d’une diffusion large et gracieuse (% de leur budget global) par les régies. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
AdWiser préconise la première solution sous une forme incitative, assurant en cas de succès une « part de visibilité » aux produits vertueux dans les espaces publicitaires.
Question : Comment favoriser une pratique publicitaire plus responsable des agences, c’est-à-dire intégrant davantage le développement durable ?
1° Inciter les agences à avoir une démarche de RSE (Responsabilité sociale d’entreprise) et à créer le poste de responsable/directeur du développement durable (recruté dans la sphère du développement durable et non de la publicité) pour les agences de plus de 200 personnes.
2°Rendre obligatoire la publication annuelle de certains indicateurs tels que les émissions directes de GES (gaz à effet de serre) ou les consommations de papier (et leur provenance) ainsi que les objectifs de réduction à court terme et moyen terme.
3° Inciter les agences à intégrer le développement durable aux pratiques professionnelles et à la culture interne via un plan de formation de leurs salariés et de leur management
4° Inciter à faire un bilan « développement durable » (social et environnemental) annuel des actions de communication menées par l’agence, et de toute action de communication d’un budget de plus de 300 000 euros dans les trois mois après sa réalisation (le bilan sera conduit selon une méthodologie reconnue par les professionnels du développement durable).
5° Inciter l’UDA (Union des Annonceurs) à mener une première évaluation des agences en matière de RSE (démarche volontaire, en partenariat avec une agence de notation du type Vigeo).
6° Concernant les messages, rendre obligatoire l’application des recommandations développement durable du BVP, ceci impliquant le retrait de la publicité en cas de non application.
7° Inciter les facs et écoles de communication et publicité à inclure à toutes les formations initiales des « UV » sur le développement durable.
8° Inciter les organisations professionnelles (AACC, UDECAM, UPE…) à définir des objectifs de progrès sectoriels intégrant pour leur définition une consultation des parties prenantes, et assurer leur suivi. L’AACC a dores et déjà commencé cette démarche.
9° Inciter le Jury du Festival International de la Publicité à Cannes à intégrer le développement durable dans les critères d’évaluation des publicités et à inviter les parties prenantes au débat.
AdWiser évalue les mesures 1, 2, 3, 4, 6 et 8 comme essentielles.
Question : Comment des media « développement durable » peuvent-ils être soutenus par la publicité ?
Des médias « développement durable » subventionnés sont une excellente solution. En attendant, comment la publicité peut-elle les aider ? Tout d’abord il est nécessaire de définir ces nouveaux médias, et le faire avec des experts. Comme première définition, on parlera de médias « justifiant d’un % de contenus sur le développement durable, gérant de façon responsable les dimensions sociales et environnementales de leur activité et jouissant d’une ligne éditoriale indépendante. ».
Deux mesures sont préconisées :
1° Une incitation des régies côté annonceurs à garantir un pourcentage d’achat d’espace sur ces media dans leur plan média global.
2° Une taxe sur la publicité finançant ces médias.
AdWiser pense que les deux mesures peuvent être menées de façon complémentaire.
Focus : L’affichage illégal
1° Obligation pour chaque réseau de donner son taux d’affichage illégal et fixation d’une durée d’un an pour le réduire à 10% max et 5 ans pour le réduire à zéro.
2° Soutien financier de l’association « Paysage de France »
AdWiser soutient fermement la première proposition.
Focus : Les courriers non sollicités
1° Imposer tous les COUNS en papier certifié et/ou certifié et recyclé.
2° Imposer une part de recyclage conséquente dans la filière EcoFolio.
AdWiser soutient fermement la première proposition.
Focus : L’évolution du BVP
AdWiser soutient fermement la proposition de l’AACC visant à faire radicalement évoluer le BVP.
Focus : La mesure de l’impact de la publicité
En amont des décisions, il est urgent et nécessaire de pouvoir mesurer l’impact de la pub. Cet impact inclut l’impact du produit promu, l’audience, les moyens utilisés, les messages véhiculés…. Idéalement, les campagnes devraient pouvoir être ainsi mesurées et faire l’objet d’un classement et d’un prix annuel pour celles qui ont les meilleurs scores. Les plus mauvais scores pourraient préfigurer une vraie politique de limitation de la publicité sur les produits les plus problématiques et des pratiques publicitaires les moins responsables. Pour démarrer, pourraient être évaluées les publicités ayant des budgets importants. Cette évaluation pourrait être menée par : l’ADEME, Ecobilan, des experts indépendants…
AdWiser préconise la création d’un centre expert financé par les publicitaires et les annonceurs chargé de cette évaluation.
Concernant la composition du Groupe 6, AdWiser regrette de ne pas en faire partie et qu’aucune agence, qu’aucune organisation professionnelle de la communication et qu’aucun des pilotes actuels la campagne de l’Alliance pour la Planète « Publicité et Environnement », n’en fassent partie.
La contribution d’AdWiser porte sur quatre questions et sur quatre focus sur des points précis.
Question : Comment limiter l’accès à la publicité des produits aujourd’hui reconnus comme étant très nocifs pour l’environnement ?
Afin que les solutions envisagées soient opérationnelles, il conviendra de définir en amont ce que ce type de produit recouvre et d’établir une liste exhaustive sur la base des meilleures méthodes actuelles d’évaluation environnementale des produits (ACV, bilan produit de l’ADEME, etc.).
AdWiser identifie quatre façons de répondre à cette question : la limitation, l’information, la réparation, l’interdiction.
1° La limitation vise à freiner l’accès à la publicité du produit en question. Cette limitation peut se faire par différents moyens : la taxation, la restriction d’audience (pas d’accès aux audiences télévisuelles à heure de grande écoute ou bien limitation de la « répétition », c’est-à-dire du nombre de fois où la pub est programmée), la limitation du budget publicitaire, etc. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
2° L’information consiste à adjoindre sur la publicité une information sur le produit.
Par exemple, une pastille explicite recouvre une partie de la publicité sur le principe du « feu rouge/orange/vert » (produit très nocif/assez nocif/peu nocif). Les pastilles sont établies à l’aide d’une organisation indépendante. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
3° La réparation consiste à intervenir « après la pub», sur la base du constat des dommages de la publicité sur l’environnement et la société. La question devient : Comment internaliser les externalités négatives engendrées ? Comme l’on peut difficilement imaginer un système de compensation financière de la publicité à chaque personne ou éco-système touché, on peut imaginer que ces externalités soient estimées puis compensées 1° à hauteur équivalente par une production de biens publics immatériels : éducation, sensibilisation aux enjeux touchant l’eau, l’air, la biodiversité, la santé, l’énergie (la créativité de la publicité peut servir à produire ou à augmenter la valeur de ces biens communs). 2° Par une taxe des budgets publicitaires visant à financer des actions environnementales. Cette « compensation » peut être précisée selon les types de produits, en fonction de leur type d’impact. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
4° L’interdiction vise à couper l’accès à la publicité pour ces produits. Cette mesure ne peut-être qu’obligatoire.
AdWiser préconise la quatrième solution : la création d’une liste de produits nocifs et leur interdiction de publicité.
Question : Comment la publicité peut-elle favoriser les produits les plus vertueux et les modes de vie les plus durables ?
Ici aussi, une définition d’un produit « vertueux » s’impose et nécessite le recours à une méthodologie éprouvée. Au delà de la performance environnementale, il est nécessaire d’adjoindre une dimension sociale. Cette définition devra faire l’objet d’une expertise indépendante.
Trois moyens sont envisagés pour favoriser ces produits.
1° Des quotas de publicités de produits « vertueux » dans les régies
Un pourcentage des publicités prises par les régies des médias gérant un CA annuel important est consacré à des produits vertueux (pastilles vertes), à des ONG, à la pédagogie sur le DD (éco-gestes…) ou sur la publicité (comment « lire » une publicité). Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
2° Un tarif préférentiel accordé par les régies. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
3° Des campagnes « vertes » sélectionnées par un jury indépendant bénéficiant d’une diffusion large et gracieuse (% de leur budget global) par les régies. Cette mesure peut-être obligatoire ou incitative.
AdWiser préconise la première solution sous une forme incitative, assurant en cas de succès une « part de visibilité » aux produits vertueux dans les espaces publicitaires.
Question : Comment favoriser une pratique publicitaire plus responsable des agences, c’est-à-dire intégrant davantage le développement durable ?
1° Inciter les agences à avoir une démarche de RSE (Responsabilité sociale d’entreprise) et à créer le poste de responsable/directeur du développement durable (recruté dans la sphère du développement durable et non de la publicité) pour les agences de plus de 200 personnes.
2°Rendre obligatoire la publication annuelle de certains indicateurs tels que les émissions directes de GES (gaz à effet de serre) ou les consommations de papier (et leur provenance) ainsi que les objectifs de réduction à court terme et moyen terme.
3° Inciter les agences à intégrer le développement durable aux pratiques professionnelles et à la culture interne via un plan de formation de leurs salariés et de leur management
4° Inciter à faire un bilan « développement durable » (social et environnemental) annuel des actions de communication menées par l’agence, et de toute action de communication d’un budget de plus de 300 000 euros dans les trois mois après sa réalisation (le bilan sera conduit selon une méthodologie reconnue par les professionnels du développement durable).
5° Inciter l’UDA (Union des Annonceurs) à mener une première évaluation des agences en matière de RSE (démarche volontaire, en partenariat avec une agence de notation du type Vigeo).
6° Concernant les messages, rendre obligatoire l’application des recommandations développement durable du BVP, ceci impliquant le retrait de la publicité en cas de non application.
7° Inciter les facs et écoles de communication et publicité à inclure à toutes les formations initiales des « UV » sur le développement durable.
8° Inciter les organisations professionnelles (AACC, UDECAM, UPE…) à définir des objectifs de progrès sectoriels intégrant pour leur définition une consultation des parties prenantes, et assurer leur suivi. L’AACC a dores et déjà commencé cette démarche.
9° Inciter le Jury du Festival International de la Publicité à Cannes à intégrer le développement durable dans les critères d’évaluation des publicités et à inviter les parties prenantes au débat.
AdWiser évalue les mesures 1, 2, 3, 4, 6 et 8 comme essentielles.
Question : Comment des media « développement durable » peuvent-ils être soutenus par la publicité ?
Des médias « développement durable » subventionnés sont une excellente solution. En attendant, comment la publicité peut-elle les aider ? Tout d’abord il est nécessaire de définir ces nouveaux médias, et le faire avec des experts. Comme première définition, on parlera de médias « justifiant d’un % de contenus sur le développement durable, gérant de façon responsable les dimensions sociales et environnementales de leur activité et jouissant d’une ligne éditoriale indépendante. ».
Deux mesures sont préconisées :
1° Une incitation des régies côté annonceurs à garantir un pourcentage d’achat d’espace sur ces media dans leur plan média global.
2° Une taxe sur la publicité finançant ces médias.
AdWiser pense que les deux mesures peuvent être menées de façon complémentaire.
Focus : L’affichage illégal
1° Obligation pour chaque réseau de donner son taux d’affichage illégal et fixation d’une durée d’un an pour le réduire à 10% max et 5 ans pour le réduire à zéro.
2° Soutien financier de l’association « Paysage de France »
AdWiser soutient fermement la première proposition.
Focus : Les courriers non sollicités
1° Imposer tous les COUNS en papier certifié et/ou certifié et recyclé.
2° Imposer une part de recyclage conséquente dans la filière EcoFolio.
AdWiser soutient fermement la première proposition.
Focus : L’évolution du BVP
AdWiser soutient fermement la proposition de l’AACC visant à faire radicalement évoluer le BVP.
Focus : La mesure de l’impact de la publicité
En amont des décisions, il est urgent et nécessaire de pouvoir mesurer l’impact de la pub. Cet impact inclut l’impact du produit promu, l’audience, les moyens utilisés, les messages véhiculés…. Idéalement, les campagnes devraient pouvoir être ainsi mesurées et faire l’objet d’un classement et d’un prix annuel pour celles qui ont les meilleurs scores. Les plus mauvais scores pourraient préfigurer une vraie politique de limitation de la publicité sur les produits les plus problématiques et des pratiques publicitaires les moins responsables. Pour démarrer, pourraient être évaluées les publicités ayant des budgets importants. Cette évaluation pourrait être menée par : l’ADEME, Ecobilan, des experts indépendants…
AdWiser préconise la création d’un centre expert financé par les publicitaires et les annonceurs chargé de cette évaluation.
e premte, 27 korrik 2007
AdWiser démarre ses formations le 24 juillet 2007
Le premier module de formation "Sensibilisation" d' AdWiser / Des Enjeux et des Hommes a démarré fin juillet auprès d'agences désireuses de se sensibiliser en matière de développement durable. Olivier Classiot, formateur du Cabinet des Enjeux et des Hommes et Séverine Millet, consultante, juriste, formatrice et membre fondatrice d'AdWiser ont mené ces premières formations.
Ce module de sensibilisation a pour objectif de mieux comprendre le périmètre, la genèse et les grands enjeux du développement durable, ainsi que ceux plus spécifiques au secteur de la communication : impacts du fonctionnement d'une agence, impacts de la réalisation d'une action de communication, et impacts des messages. Olivier Classiot a davantage mis l'accent sur la "RSE" et Séverine Millet, ex pilote de la campagne de l'Alliance pour la Planète sur "Publicité et Environnement" a donné quelques clés pour éviter les messages "greenwashing" ou représentant des comportements contraires au respect du développement durable !
A l'issue de ce module, chacun est mieux à même de comprendre l'intérêt personnel et professionnel qu'il y a d'intégrer des valeurs de développement durable et d'agir au quotidien dans son métier. Dès la rentrée 2007, trois autres modules de formation seront déployés, chacun allant plus en détail dans l'approche des différents enjeux des agences. SiDiese fait partie des toutes premières agences formées par AdWiser / Des Enjeux et des Hommes.
Ce module de sensibilisation a pour objectif de mieux comprendre le périmètre, la genèse et les grands enjeux du développement durable, ainsi que ceux plus spécifiques au secteur de la communication : impacts du fonctionnement d'une agence, impacts de la réalisation d'une action de communication, et impacts des messages. Olivier Classiot a davantage mis l'accent sur la "RSE" et Séverine Millet, ex pilote de la campagne de l'Alliance pour la Planète sur "Publicité et Environnement" a donné quelques clés pour éviter les messages "greenwashing" ou représentant des comportements contraires au respect du développement durable !
A l'issue de ce module, chacun est mieux à même de comprendre l'intérêt personnel et professionnel qu'il y a d'intégrer des valeurs de développement durable et d'agir au quotidien dans son métier. Dès la rentrée 2007, trois autres modules de formation seront déployés, chacun allant plus en détail dans l'approche des différents enjeux des agences. SiDiese fait partie des toutes premières agences formées par AdWiser / Des Enjeux et des Hommes.
e hënë, 25 qershor 2007
AdWiser applaudit mollement Al Gore à Cannes
Oui, il y eut l’appel du fond du cœur d’Al Gore « I need your help », avec la voix pleine de trémolos, oui il y eut l’encouragement « you can make the crucial difference », oui les slogans forts étaient au rendez-vous « If you want to go guickly, go alone, if you want to go far, go together »…mais ! il faut bien avouer que les adwiseriens ont quand même été déçus.
1° Pas un mot sur la publicité en tant que secteur ni sur le pilotage de son propre impact. Pour Al Gore la pub se limite au talent des créatifs qui, bien utilisé, peut sauver la planète. On en reste au travail pour la cause et on aborde pas le « business as usual ». Dommage.
2° Al Gore a un peu poussé sur la promo de son Live Earth et a peu trop orienté le « I need you » vers le « Live Earth needs you », on ne savait plus très bien s’il était venu chercher des copains pour son projet ou s’il tentait de réveiller un secteur en retard.
3° Ses jetés de sorts sur les marques étaient sans argument. Selon Al Gore, toutes les marques nient la vérité du « climate crisis » prennent de gros risques. Comment et pourquoi, c’est à chercher dans les motifs compliqués de ses tiags.
4° Un cours sur le climat inexistant. On se coltine une heure trente de pédagogie dans son film pour n’en avoir ici qu’une minute trente. C’est bien dommage de ne pas avoir rappelé aux publicitaires des chiffres que beaucoup d’entre eux ignorent.
5° Pas un mot pour Jean-Louis Borloo, venu spécialement pour l’écouter, c’est pas cool, il aurait pu dire « Pal, good luck ! ». Pour finir Al Gore a reçu un "Green Lion", une première de Festival.
1° Pas un mot sur la publicité en tant que secteur ni sur le pilotage de son propre impact. Pour Al Gore la pub se limite au talent des créatifs qui, bien utilisé, peut sauver la planète. On en reste au travail pour la cause et on aborde pas le « business as usual ». Dommage.
2° Al Gore a un peu poussé sur la promo de son Live Earth et a peu trop orienté le « I need you » vers le « Live Earth needs you », on ne savait plus très bien s’il était venu chercher des copains pour son projet ou s’il tentait de réveiller un secteur en retard.
3° Ses jetés de sorts sur les marques étaient sans argument. Selon Al Gore, toutes les marques nient la vérité du « climate crisis » prennent de gros risques. Comment et pourquoi, c’est à chercher dans les motifs compliqués de ses tiags.
4° Un cours sur le climat inexistant. On se coltine une heure trente de pédagogie dans son film pour n’en avoir ici qu’une minute trente. C’est bien dommage de ne pas avoir rappelé aux publicitaires des chiffres que beaucoup d’entre eux ignorent.
5° Pas un mot pour Jean-Louis Borloo, venu spécialement pour l’écouter, c’est pas cool, il aurait pu dire « Pal, good luck ! ». Pour finir Al Gore a reçu un "Green Lion", une première de Festival.
AdWiser n’a pas manqué l’événement clé du festival International de la Publicité à Cannes : le speech de Al Gore. Cinq adwiseriens, Agnès Rambaud-Paquin, Isabelle Kurata, Pierre Pailleron, Isabelle Desplats et Alice Audouin, ont mis toute leur écoute au service de leur espoir : voir la profession prendre un petit électrochoc. En effet, le grand auditorium était plein et l’arrivée d’Al Gore, avec Jean-Louis Borloo au premier rang comme élève, a fait l’effet d’Elvis Presley ressuscité (ses santiags noires étaient très rock’n roll et sa gomina super forte).
e shtunë, 23 qershor 2007
AdWiser participe à l’action de nettoyage de la plage de Cannes initiée par l’AACC
L'action de nettoyage de plage initiée par l’AACC en partenariat avec ACT Responsible et la Mairie de Cannes part du principe que le Festival International de la Publicité, conscient de son impact environnemental, s'assure de laisser les lieux propres après son passage. Voilà pourquoi l'opération s'est déroulée samedi 23 juin, dernier jour de l'évènement.
Cette première opération, qui s'inscrit dans la vague verte qui a touché le Festival cette année (acclamation de Al Gore, succès de l'exposition ACT Responsible, débat au Havas Café...), peut être vue ou bien comme un « coup de pub » ou bien comme une « action ». Sa vertu ne réside pas tant dans la démonstration de l’engagement des publicitaires en matière de défense de l’environnement que dans la propre formation de ceux-ci aux questions environnementales : rien de mieux qu’une bonne pédagogie "sur le terrain" qui montre par exemple que sur 200 mètres carrés de rochers, on ramasse des centaines de mégots, des pneus, des habits, des matelas mousse, de grosses vis rouillées, d'incalculables bouteilles de bière brisées, des bouteilles en plastique, des briquets, des piles...
Un bonne trentaine de bénévoles ont joué le jeu dont 4 membres fondateurs d’AdWiser : Isabelle Kurata, Pierre Pailleron, Agnès Rambaud-Paquin et Alice Audouin. L'AACC (avec Hervé Brossard aux commandes et au nettoyage) a collecté quelques échantillons qu'il exposera dans le hall de l'AACC.
Cette première opération, qui s'inscrit dans la vague verte qui a touché le Festival cette année (acclamation de Al Gore, succès de l'exposition ACT Responsible, débat au Havas Café...), peut être vue ou bien comme un « coup de pub » ou bien comme une « action ». Sa vertu ne réside pas tant dans la démonstration de l’engagement des publicitaires en matière de défense de l’environnement que dans la propre formation de ceux-ci aux questions environnementales : rien de mieux qu’une bonne pédagogie "sur le terrain" qui montre par exemple que sur 200 mètres carrés de rochers, on ramasse des centaines de mégots, des pneus, des habits, des matelas mousse, de grosses vis rouillées, d'incalculables bouteilles de bière brisées, des bouteilles en plastique, des briquets, des piles...
Un bonne trentaine de bénévoles ont joué le jeu dont 4 membres fondateurs d’AdWiser : Isabelle Kurata, Pierre Pailleron, Agnès Rambaud-Paquin et Alice Audouin. L'AACC (avec Hervé Brossard aux commandes et au nettoyage) a collecté quelques échantillons qu'il exposera dans le hall de l'AACC.
e martë, 19 qershor 2007
Agences françaises et développement durable : les premiers enseignements du benchmark d'AdWiser
Avant de dévoiler lors d'un petit-déjeuner en septembre les résultats complets de l'étude sur les pratiques des agences en matière de développement durable, AdWiser vient de réaliser un benchmark des agences et donne les premières tendances. Agnès Rambaud-Paquin, Florence Touzé et Stéphanie Comère, sont les copilotes de cette étude.
Premier enseignement : Le sujet passionne. Le film d’Al Gore et le pacte de Nicolas Hulot semblent avoir déclenché uneprise de conscience dans le secteur. La plupart des personnes interviewées sont mobilisées par le sujet.
Deuxième enseignement : L'action démarre, lentement mais sûrement. Toutes les agences n’ont pas engagé de démarche de développement durable, mais plusieurs font preuve de détermination et d’imagination autant en interne que dans les conseils aux annonceurs. En voici un florilège : formation/sensibilisation des salariés au DD, création d’offres proposées aux annonceurs, mise en place de bilan carbone, écogestes (tri sélectif, suppression des gobelets jetables, utilisation de papier recyclé, co-voiturage…), travail avec les fournisseurs, concours d’idées pour mobiliser en interne, etc.
Troisième enseignement : Les petites agences sont en avance. Dans de nombreuses petites agences, les comportements pionniers sont ancrés dans les gènes depuis déjà quelques années. L’engagement personnel et professionnel du fondateur et des salariés y sont souvent interdépendants. Le développement durable est inscrit au cœur du métier.
Quatrième Enseignement : Le dialogue pourrait aider le mouvement. Sous la pression des consommateurs et des annonceurs, le secteur accélérera sa démarche d’intégration du développement durable. Une relation triangulaire réunissant annonceurs, publicitaires et consommateurs, animée par l’échange et la coopération, devrait pouvoir faire évoluer l’ensemble de la profession vers une communication plus responsable.
Premier enseignement : Le sujet passionne. Le film d’Al Gore et le pacte de Nicolas Hulot semblent avoir déclenché uneprise de conscience dans le secteur. La plupart des personnes interviewées sont mobilisées par le sujet.
Deuxième enseignement : L'action démarre, lentement mais sûrement. Toutes les agences n’ont pas engagé de démarche de développement durable, mais plusieurs font preuve de détermination et d’imagination autant en interne que dans les conseils aux annonceurs. En voici un florilège : formation/sensibilisation des salariés au DD, création d’offres proposées aux annonceurs, mise en place de bilan carbone, écogestes (tri sélectif, suppression des gobelets jetables, utilisation de papier recyclé, co-voiturage…), travail avec les fournisseurs, concours d’idées pour mobiliser en interne, etc.
Troisième enseignement : Les petites agences sont en avance. Dans de nombreuses petites agences, les comportements pionniers sont ancrés dans les gènes depuis déjà quelques années. L’engagement personnel et professionnel du fondateur et des salariés y sont souvent interdépendants. Le développement durable est inscrit au cœur du métier.
Quatrième Enseignement : Le dialogue pourrait aider le mouvement. Sous la pression des consommateurs et des annonceurs, le secteur accélérera sa démarche d’intégration du développement durable. Une relation triangulaire réunissant annonceurs, publicitaires et consommateurs, animée par l’échange et la coopération, devrait pouvoir faire évoluer l’ensemble de la profession vers une communication plus responsable.
e diel, 17 qershor 2007
AdWiser au "Grands débats" de BFM le 15 juin
Deux membres d'AdWiser ont participé à l'émission "Les Grands débats" sur BFM
le vendredi 15 juin (10h-11h), sur le thème de la publicité et du développement durable.
Une heure de débat avec :
Anne Chanon, directrice associée du BVP,
Séverine Millet, consultante et juriste, membre d'AdWiser, experte auprès de l’ADEME sur les questions de publicité et d’environnement,
Stéphane Pocrain Vice Président Draft FCB en charge de la citoyenneté et du développement durable
Alice Audouin, responsable développement durable d'Havas Media, membre d'AdWiser
Lors de cette émission, AdWiser a été présenté ainsi que ses objectifs.
Radio BFM, émission « Les Grands Débats » de Vincent Giret
Séverine Millet, experte et co-rédactrice du rapport BVP / ADEME
Séverine Millet, membre et co-fondatrice d'AdWiser vient de terminer samission auprès de l'ADEME. Son objectif : apporter son expertise tout au
long de l'étude et co-rédiger le rapport "La publicité est-elle respectueuse du développement durable ?".
Rappelons que Séverine a mené la campage "Publicité et environnement" de
l'Alliance pour la planète en décembre dernier (mise en ligne et analyse de
30 publicités accusées de greenwashing et interpellation du secteur
publicitaire et des autorités publiques) et avait en tant qu'avocate participé à la procédure en référé contre les publicités de l'UIPP en 2005.
Ce rapport ADEME/BVP a été dévoilé le 14 juin.
Séverine avait dans un premier temps volontairement pris le parti d'un positionnement "contre" au côté des associations, dans l'objectif de créer une vraie prise de conscience du secteur publicitaire et du public sur la contre-productivité de certains messages publicitaires, au regard de la nécessité impérative de changer nos modes de production et de consommation,
face à l'urgence environnementale.
Dans un second temps, son métier étant d'abord fondé sur l'accompagnement du changement et la mise à disposition de son expertise, elle a décidé, avec AdWiser, d'accompagner et de former aux enjeux du développement durablees les acteurs du secteur publicitaire qui en font la demande expresse et sincère .
e premte, 15 qershor 2007
AdWiser participe au Forum Pub et Cité du BVP le 14 juin
Isabelle Desplats, membre et co-fondatrice d'AdWiser a participé au Forum Pub et Cité "L'éthique publicitaire au service du développement durable" organisé par le BVP en partenariat avec l'ADEME et TF1Le principe du Forum est celui d’un débat, public, entre professionnels de la publicité et représentants de la société civile : associations, ong, pouvoirs publics, experts, etc.
Isabelle desplats a présenté les actions d'AdWiser et a particpé au débat avec (entre autres) : Pierre Boyer (représentant l'association Eaux et Rivières de Bretagne), Cécile Ostria (Directrice de la Fondation Nicolas Hulot), Didier Lenoir (Président du Cler), Pascal Marco (Asseco-CFDT).
(les associations membres de l’Alliance pour la Planète sollicitées pour participer à ce débat ont décliné notre invitation), Nadia Boeglin (Conseillère de la Présidente de l'ADEME, membre du comité de pilotage de l'étude 2006 sur la publicité et le développement durable), Nicole d'Almeida (Professeur des Universités, Responsable du Département Communication des Entreprises et des Institutions, Université de Paris IV Sorbonne/CELSA), Nicolas Bordas (Président de TBWA France), Pierre Callegari (Président de Grey France et Président du collège « professionnels » de la Commission de concertation professionnels-associations agréées), Stéphane Pocrain (Vice président en charge de la citoyenneté et du développement durable, Draft FCB), Pierre Siquier (Président de l’agence Ligaris).Annonceurs - Hervé Guillot-Tantay (Directeur des affaires consuméristes, Peugeot), Jacques Toraille (Directeur développement durable, Michelin).
Ce débat a été étayé par deux études complémentaires :-un sondage exclusif sur l'attitude des Français sur le sujet du développement durable et de la publicité.-une étude exhaustive sur la production publicitaire 2006, réalisée conjointement par le BVP et l’Ademe afin de prendre la mesure exacte des réalités et des problèmes.
Adwiser particpe au débat "we the people" au Festival International de la Publicité à Cannes
AdWiser sera représenté par Alice Audouin au débat "we the People" au Festival International de la publicité à Cannes.
Vendredu 22 juin, à quelques heures de la conférence de Al Gore,
ACT Responsible propose le débat international :
"We, the people". Il vise à analyser l'impact de l'expression grandissante de la société civile sur la publicité, les médias et les marques.
Intervenants :
Marc Tessier, former President of France Televisions, co-Founder Alternative Channel
Hervé Brossard, Vice Chairman DDB Worldwide, Chairman of French Agencies Association AACC
Edgard Gianesi, Chief Creative Officer Lowe Brazil
Alice Audouin, Havas Media, Sustainable Development Manager, Adwiser Founding Member.
Leslie Pascaud, Added Value, Director, Responsible Marketing Practice
Moderator: Hervé de Clerck, AdForum.com Dream leader/ACT RESPONSIBLE initiator
( lieu de la conférence : ACT Responsible Exhibition Hall. Palais des Festivals, horaire : 11h45)
Vendredu 22 juin, à quelques heures de la conférence de Al Gore,
ACT Responsible propose le débat international :
"We, the people". Il vise à analyser l'impact de l'expression grandissante de la société civile sur la publicité, les médias et les marques.
Intervenants :
Marc Tessier, former President of France Televisions, co-Founder Alternative Channel
Hervé Brossard, Vice Chairman DDB Worldwide, Chairman of French Agencies Association AACC
Edgard Gianesi, Chief Creative Officer Lowe Brazil
Alice Audouin, Havas Media, Sustainable Development Manager, Adwiser Founding Member.
Leslie Pascaud, Added Value, Director, Responsible Marketing Practice
Moderator: Hervé de Clerck, AdForum.com Dream leader/ACT RESPONSIBLE initiator
( lieu de la conférence : ACT Responsible Exhibition Hall. Palais des Festivals, horaire : 11h45)
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