e hënë, 25 qershor 2007

AdWiser applaudit mollement Al Gore à Cannes






Oui, il y eut l’appel du fond du cœur d’Al Gore « I need your help », avec la voix pleine de trémolos, oui il y eut l’encouragement « you can make the crucial difference », oui les slogans forts étaient au rendez-vous « If you want to go guickly, go alone, if you want to go far, go together »…mais ! il faut bien avouer que les adwiseriens ont quand même été déçus.

1° Pas un mot sur la publicité en tant que secteur ni sur le pilotage de son propre impact. Pour Al Gore la pub se limite au talent des créatifs qui, bien utilisé, peut sauver la planète. On en reste au travail pour la cause et on aborde pas le « business as usual ». Dommage.

Al Gore a un peu poussé sur la promo de son Live Earth et a peu trop orienté le « I need you » vers le « Live Earth needs you », on ne savait plus très bien s’il était venu chercher des copains pour son projet ou s’il tentait de réveiller un secteur en retard.

Ses jetés de sorts sur les marques étaient sans argument. Selon Al Gore, toutes les marques nient la vérité du « climate crisis » prennent de gros risques. Comment et pourquoi, c’est à chercher dans les motifs compliqués de ses tiags.

Un cours sur le climat inexistant. On se coltine une heure trente de pédagogie dans son film pour n’en avoir ici qu’une minute trente. C’est bien dommage de ne pas avoir rappelé aux publicitaires des chiffres que beaucoup d’entre eux ignorent.

Pas un mot pour Jean-Louis Borloo, venu spécialement pour l’écouter, c’est pas cool, il aurait pu dire « Pal, good luck ! ». Pour finir Al Gore a reçu un "Green Lion", une première de Festival.



AdWiser n’a pas manqué l’événement clé du festival International de la Publicité à Cannes : le speech de Al Gore. Cinq adwiseriens, Agnès Rambaud-Paquin, Isabelle Kurata, Pierre Pailleron, Isabelle Desplats et Alice Audouin, ont mis toute leur écoute au service de leur espoir : voir la profession prendre un petit électrochoc. En effet, le grand auditorium était plein et l’arrivée d’Al Gore, avec Jean-Louis Borloo au premier rang comme élève, a fait l’effet d’Elvis Presley ressuscité (ses santiags noires étaient très rock’n roll et sa gomina super forte).

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